La mort des rêves, rien n'est plus tragique !

Publié le par Edouard Coste

La mort des rêves, rien n'est plus tragique !

Quand la vie ne nous autorise plus que les rêves comme seul échappatoire à des moments tragiques, alors il vaut mieux les soigner et leur donner plus d’importance encore qu’ils n’en ont en périodes apaisées.

Rêver c’est construire son futur, c’est s’imaginer des lendemains meilleurs, c’est protéger l’espoir qui guide et réconforte ceux qui dérivent dans les flots incontrôlables des turpitudes présentes. Sans bouée ni branchages auxquels se raccrocher il ne reste plus pour flotter que l’espoir de voir apparaitre un lac dans lequel pouvoir se reposer et souffler avant de regagner un rivage plus clément à la poursuite de son aventure personnelle.

L’espoir n’est ici présent qu’aux travers des rêves de celui qui en a crucialement besoin. Et celui ou celle qui du bord de la rive, se prendrait à crier à celui qui se noie, que ses rêves sont vains et que seuls des précipices caillouteux l’attendent en contre-bas, finiront par tuer cette personne en le plongeant dans l’apparente triste réalité qu’est la sienne.

Hors bien souvent ceux qui crient que le cours d’eau n’est jalonné que d’embuches et de remous, ne savent pas qu’il y a par endroit des échappatoires invisibles de la rive. En effet il existe des criques cachées sous certaines parties de ce rivage qu’emprunte d’ailleurs le badaud décourageant ce nageur. D’ailleurs comment pourrait-on sans être confronté à ce flot se rendre compte qu’à certains passages nous pouvons avoir pieds et qu’à d’autres les courants sont moins forts et permettent de reprendre des forces et ses esprits.

Les rêves ici sont l’essence même de l’inspiration qui guidera le rêveur mi éveillé, mi endormit, à se sortir de ce faux pas qui n’était que momentané. Car il faut garder en mémoire que rien excepté l’esprit n’a de fin. Les bonheurs comme les malheurs ont tous un jour une issue. Et l’espoir n’est là que pour nous faire patienter dans les moments difficiles. L’espoir ne pouvant se visualiser et se ressentir qu’aux travers de nos rêves, tuer ces derniers c’est tuer avant même la fin des moments tragiques la personne qui les vit. Tuer l’espoir c’est aussi annihiler toute source d’inspiration seule à même de créer des solutions parfois insolites mais quand bien même viables.

Il n’y dès lors rien de plus tragique que de tuer nos rêves où ceux des autres. A contrario insuffler une pensée positive capable de générer de beaux rêves transportant un grand espoir et son inspiration sous-jacente est tout aussi important que de consoler une personne vivant des moments tragiques.

Alors bénis soit les rêveurs et les faiseurs de rêves ! Car par leurs rêves la vie que nous connaissons et possible.

Edouard Coste
FB : minimalisme.ch

Publié dans Société

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