Pourquoi vouloir toujours faire face à nos problèmes ?

Publié le par Edouard Coste

Pourquoi vouloir toujours faire face à nos problèmes ?

Aujourd’hui nous allons aborder un paradigme de notre société très souvent dénué de sens mais qui reste imprimé dans nos gênes spécialement chez les hommes. Ce paradigme est que nous devons faire face à nos problèmes et à notre pseudo devoir de tous les affronter.

Ce fait est repris dans de nombreuses littératures et au cinéma mais surtout et avant tout dans nos familles, notre entourage privé ou professionnel et dans les écoles. Qui n’a pas entendu une de ces deux phrases « il nous faut savoir faire face aux problèmes », « ne fuit pas tes problèmes, soit adultes et affronte les ! ». C’est un peu comme si la vie nous mettait des obstacles devant nous et que nous devions faire le dos ronds pour les encaisser ou alors tous tenter pour les faire voler en éclat.

Ceci pourrait presque faire penser à des rites initiatiques, une espèce de passage obligé durant lesquels nos amis sont de tout cœur avec nous, comme si nous allions en sortir grandi et plus sage ! A croire que des dieux nous feraient cadeau de ces fardeaux pour nous élever spirituellement. C’est d’autant plus ridicule et hypocrite que nos proches sont le plus souvent content au fond d’eux de nous savoir nous aussi dans la panade, ainsi ils se sentent rassurés de ne pas être seul à en baver et à ne pas trouver la clé à leur problème.

Mais pourquoi donc devrions-nous souffrir si nous pouvons l’éviter ? Car la question que je vous pose aujourd’hui est de savoir s’il est bien nécessaire de devoir se prendre la tête à résoudre des cas compliqués et chronophage dans un cas ou dans un autre à devoir encaisser des souffrances programmées d’avance alors que nous pourrions tout simplement s’en détourner ou les contourner ? Devons-nous absolument casser ces murs de brique qui se dressent devant nous à coup de poing alors qu’il serait possible d’en contourner certains ou de faire simplement demi-tour ? Pourquoi devrait-on systématiquement jouer les héros ? Pour épater ses amis ? Pour se rassurer sur nos compétences à résoudre certains problèmes ou sur notre endurance souffrir ? Ou pire par simple conformisme ?

En tant que minimaliste je continue de penser que la réflexion reste primordiale et devrait parfois s’opposer à des clichés ou à des automatismes conditionnés par notre éducation ou revendiqués par la société, entendez ici votre entourage proche et lointain. Alors oui la résolution de certains soucis nous fait grandir et nous enrichi de nouvelles expériences, néanmoins est-il obligatoire de livrer chaque combat ? Ou d’en livrer deux identiques dont seul le premier nous aura apporté l’expérience qui va de pair avec cette embuche ? Or ce sont bien des bataille car il s’agit de livrer contre ces fardeaux plus ou moins grands qui se présentent devant nous, qu’ils soient purement techniques ou du domaine de l’affectif. De plus chacun de ces combats nous prend du temps, de l’énergie jusqu’à l’épuisement parfois.

Fuir un problème qui peut l’être n’est pas forcément synonyme de la lâcheté mais fait au contraire parti d’un esprit intelligent qui sait ménager ses ressources et trouver un moyen d’éviter des tracas ou des souffrances inutiles. Il est important de savoir prendre du recul lorsqu’une immense paroi de brique vous barre votre chemin. Cette distance retrouvée vous permettra probablement d’apercevoir un passage dérobé plus loin sur un de ces cotés. Longez longuement et minutieusement ces cloisons avant de sortir la grosse artillerie pour les faire tomber. Dans beaucoup de cas vous pourrez passer à travers sans utiliser la moindre force.

Sachez vous économiser et n’ayez pas peur d’innover ni d’écouter les railleries de certains qui vous auront vu vous contorsionner pour passer par un trou de souris. Laissez-les de l’autre côté du mur s’épuiser à l’affronter à la masse car il est très probable qu’ils aillent le même que vous devant eux. Le principal à vos yeux doit rester de pouvoir avancer sur votre chemin de vie et d’avoir l’endurance nécessaire pour aller le plus loin possible. Etre minimaliste c’est préférer marcher tranquillement et admirer le paysage que de se transformer en bagnard transpirant qui casse des cailloux à longueur de journée.

Alors dès aujourd’hui tenter de poser votre massue et travaillez votre souplesse afin de pouvoir vous glisser avec brio à travers de petites failles.

Bonne journée !

Edouard Coste

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Mots clés : être zen, éviter des problèmes, résoudre des problèmes, se simplifier la vie, contourner des obstacles.

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L
Le chemin est moins difficile pour celui qui n'a pas de préférence !
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E
La question est de savoir maintenant s'il est mieux de ne pas avoir de préférence ou s'il faut défendre coute que coute une ou des préférences, là j'avoue ne pas avoir d'opinion sur ce qui serait le plus opportun pour maximiser notre bien-être surtout qu'il existe tellement de variante possible qu'il est peut-être préférable parfois d'en abonner une pour une autre plus facile à atteindre non? Une idée Lebrave Pit? ;)